Une chute considérable s’est observée sur le pétrole, près de 60 % de sa valeur, du jamais vu depuis 1991 (Francis Perrin directeur de recherche à l’IRIS).
Le WTI est passé à 25 dollars, le Brent à 27 dollars en mars 2020.
Les causes sont nombreuses notamment une baisse majeur de la consommation suite aux confinements et une mésentente entre le Russie et l’Arabie Saoudite.
S’en est suivi alors une surproduction dans tous les continents faute d’accord de l’OPEP en mars dernier, de l’Arabie Saoudite aux USA avec leurs gaz de schistes, au point que leurs exportations vont dépasser leurs importations, situation jamais vue depuis les années 50.
Les conséquences sont terribles sur le plan écologique car un pétrole pas cher c’est une concurrence pour le développement durable.
Sur le plan économique cette situation deviendra vite insoutenable pour les pays pétroliers qui devront stopper leurs activités faute de rentabilité.
Un baril en dessous de 30 dollars peut faire perdre jusqu’à 80 % des revenus liés à cet activité aux pays concernés, ce qui aggravera la crise économique et sociale, de quoi déstabiliser de nombreux pays.
La bonne nouvelle, l’essence à la pompe ou le chauffage au fioul est beaucoup plus accessible.
Faites le plein.