Le Web3 nous offre la possibilité d’être propriétaire de son contenu, mais aussi d’investir, d’évoluer ou même d’habiter (métaverse)… De ce fait, on va pouvoir participer à le façonner, à le diriger… y faisant réellement société avec les autres utilisateurs. Ce sont les notions de propriété et de décentralisation qui constituent la naissance à la troisième version du web.
Tous le monde a entendu parlé des notions de Web ou d’internet , mais que veulent ils dire vraiment ?
Internet c’est quoi ?
Ensemble de réseaux mondiaux interconnectés qui permet à des ordinateurs et à des serveurs de communiquer efficacement au moyen d’un protocole de communication commun (IP). Ses principaux services sont le Web, le FTP, la messagerie et les groupes de discussion.
Il faut donc bien dissocier internet du WEB, l’un est donc une composante de l’autre.
En d’autres termes, internet est la route qui rejoint les pages.
Le WEB c’est quoi ?
Le World Wide Web, littéralement la » toile (d’araignée) mondiale « , est communément appelé le Web, parfois la Toile ou le WWW . C’est un système hypertexte public fonctionnant sur internet et qui permet de consulter, avec un navigateur, des pages mises en ligne dans des sites
Le Web, ce sont donc des pages de contenu rassemblées au sein de sites Web qui fonctionnent sur le réseau internet.
Web 1.0 Le temps du minitel
Le Web 1.0. était l’embryon en gestation du web.
Apparu au début des années 1990, cette version du web liait des pages statiques entre elles, grâce à des liens hypertextes.
On peut voir le Web 1.0. comme un portail d’informations, au sein duquel les internautes pouvaient naviguer et consulter du contenu … seulement !!
Même si à l’époque c’était une technologie totalement révolutionnaire, nous pouvions pas imaginer que nous étions au néolithique de cette innovation.
En effet nous ne pouvions pas interagir avec le contenu et nous ne pouvions pas en créer non plus.
Le monde que nous connaissons aujourd’hui avec les commentaires, les likes, les hashtags, les notations, la création de site web, etc… était juste encore impensable.
Le WEB 1.0 n’était pas dynamique, interactif, ni collaboratif
Web 2.0 Le web participatif
Comme son nom l’indique, la nouveauté principale qui vient avec cette version du web, c’est de faire passer les internautes du statut de spectateurs au statut d’acteurs des pages web qu’ils consultent.
Le Web2 a vu naître les réseaux sociaux, ces plateformes qui, grâce à la collecte des données générées par leurs utilisateurs, offrent une expérience unique où chacun obtient un résultat différent en se rendant sur une même adresse URL.
- YouTube permet à n’importe qui de mettre des vidéos en ligne et d’être suivi, noté par les internautes
- Spotify permet à n’importe qui de partager de la musique.
- Instagram permet à n’importe qui de partager des photos.
- WordPress permet à n’importe qui de créer un blog.
- TripAdvisor permet de noter des restaurants
Le principal problème, avec le Web 2.0., c’est l’ultra dépendance du marché par rapport à un très faible nombre de plateformes qui sont en quasi monopole.
- Google, Youtube
Autres problèmes de poids, elles sont toutes centralisées et sont propriétaires de vos contenus.
Le Web 3.0 en est encore à ses balbutiements mais il va offrir les mêmes avantages (voire mieux) que le WEB 2.0 avec la garantie que vous serez propriétaires de votre contenu, la transparence, l’inviolabilité et l’absence d’organe de contrôle.
Web 3.0. : L’ère collaborative et redistributive
Comme son nom l’indique, on parle de la troisième version du Web, dont le but est de créer des sites plus intelligents, mieux connectés, et plus ouverts.
Pour beaucoup, l’élaboration du Web 3.0 devrait reposer sur des technologies comme :
- L’Intelligence artificielle
- Le Web sémantique
- La Blockchain
L’IA permettrait de fournir des données plus pertinentes, et surtout plus rapidement, aux utilisateurs. Elle ouvrirait aussi la voie aux assistants virtuels.
Le web sémantique permettrait de catégoriser et de stocker des informations pouvant enseigner à un système la signification de différents types de données. Un site web pourrait alors interpréter des mots saisis par ses utilisateurs, de manière à créer et partager des contenus ultra pertinents.
La Blockchain et la décentralisation
Je vais d’abord rappeler le grand principe de décentralisation du Web 3, qui est d’être sur un réseau distribué de plusieurs machines qui détiennent de l’information.
Le principe de la blockchain, c’est d’être sur un réseau décentralisé, où les machines qui en font partie vérifient la donnée.
Ce terme ne vous est peut-être pas inconnu si vous utilisez de la cryptomonnaie.
La Blockchain quant à elle permettrait de créer et d’authentifier des contenus, de manière à les rendre uniques et à les certifier.
La blockchain est un système qui recense toutes les transactions effectuées en cryptomonnaie sur Internet.
Ce principe de décentralisation, il peut s’appliquer sur un grand nombre de sujets avec la logique des Smart Contracts.
Par exemple :
- L’immobilier : Création d’un cadastre infalsifiable.
- Le marché de l’art : Tracé de la propriété d’une œuvre.
- Système de vote : Avec la blockchain, le comptage des voix est bien plus sécurisé et la falsification des données beaucoup plus compliquée.
- À la conclusion de contrats intelligents (smart contracts),
- Aux systèmes prédictifs des assurances,
- Et même jusqu’ à la traçabilité des produits de la chaîne alimentaire.
Pour résumer son fonctionnement très simplement : il s’agit d’une technologie de stockage et de transmission d’informations, sans avoir besoin d’un organe de contrôle.
Nous établirons la liste des projets les plus pertinents qui devraient révolutionner le monde du Web 3.0 dans cette article.